This analysis of Pierre Schoeller's recent film emphasizes the role of emotions and feelings as they are expressed by the prtagonist, the fictional Minister of Public Transportation in France. This film shows that at the basis of political life in the obsessive media world of today there are human emotions. The rhythm of a thriller in this films avoids the most common stereotypes of political movies with their didactic aim.
J'ai fait le choix premier de partir de notre pratique collective du cinéma pour développer un raisonnement. J'ai fait le pari que ces vécus permettraient une réflexion théorique sur ce que pourrait être un cinéma révolutionnaire contemporain. Je supposais alors que dans nos expériences cinématographiques se trouvaient des réponses aux problèmes politiques de notre époque. Je procédais d'abord à un regroupement des films en fonction des questions qu'ils soulevaient. Chaque groupe de films, en tant qu'images et en tant que dispositifs, éclaire un champs de réflexion philosophique et politique. Ma recherche s'organise autour d'une articulation entre l'analyse de cette politique et des lectures théoriques. Chaque situation de création collective met en lumière un sujet politique et y apporte des réponses traduites par la pensée de différents auteurs. Mon mémoire fonctionne ainsi en une constellation de descriptions, d'analyses et de théorisations d'un cinéma pratiqué où la méthode de recherche s'adapte à chaque groupement filmique. Il forme une cartographie rétrospective de plusieurs années d'expériences esthétique et politique.
J'ai fait le choix premier de partir de notre pratique collective du cinéma pour développer un raisonnement. J'ai fait le pari que ces vécus permettraient une réflexion théorique sur ce que pourrait être un cinéma révolutionnaire contemporain. Je supposais alors que dans nos expériences cinématographiques se trouvaient des réponses aux problèmes politiques de notre époque. Je procédais d'abord à un regroupement des films en fonction des questions qu'ils soulevaient. Chaque groupe de films, en tant qu'images et en tant que dispositifs, éclaire un champs de réflexion philosophique et politique. Ma recherche s'organise autour d'une articulation entre l'analyse de cette politique et des lectures théoriques. Chaque situation de création collective met en lumière un sujet politique et y apporte des réponses traduites par la pensée de différents auteurs. Mon mémoire fonctionne ainsi en une constellation de descriptions, d'analyses et de théorisations d'un cinéma pratiqué où la méthode de recherche s'adapte à chaque groupement filmique. Il forme une cartographie rétrospective de plusieurs années d'expériences esthétique et politique.
Étude sur la notion de sublime dans le cinéma sud-coréen des années 2000 - communément appelé "Nouveau Cinéma" - qui s'articule autour de questions sur les liens entre le divertissement et la beauté, le sublime et l'engagement politique au cinéma. Notre corpus s'attardera sur le travail d'un petit groupe de cinéastes : Park Chan-wook, Bong Joon-ho, Lee Chang-dong, Kim Ki-duk, Kim Jee-woon et Im Sang-soo.
Étude sur la notion de sublime dans le cinéma sud-coréen des années 2000 - communément appelé "Nouveau Cinéma" - qui s'articule autour de questions sur les liens entre le divertissement et la beauté, le sublime et l'engagement politique au cinéma. Notre corpus s'attardera sur le travail d'un petit groupe de cinéastes : Park Chan-wook, Bong Joon-ho, Lee Chang-dong, Kim Ki-duk, Kim Jee-woon et Im Sang-soo.
Jenny LEFCOURT Aller au cinéma, aller au peuple Pendant l'entre-deux guerres et pour une partie de la société française, aller au cinéma était l'équivalent d'« aller au peuple » à la même époque. Si un membre de la bourgeoisie allait au cinéma, il y allait en cachette, comme s'il commettait un crime. Mais en même temps, les surréalistes et quelques écrivains, artistes et critiques ont embrassé le cinéma à cause de cette association avec les classes populaires, les faubourgs de Paris, et la culture de la nuit. Considéré comme dangereux ou bénéfique, le vrai débat sur le cinéma était la nature de son influence sur les classes populaires. Ces débats sur le cinéma s'inscrivent aussi dans les débats autour de la mode de s'encanailler, ou d'« aller au peuple ». En examinant le contexte méconnu de la culture du cinéma populaire à travers des guides, des films, et d'autres textes sur le cinéma, cet article propose une nouvelle interprétation des écrits surréalistes sur le cinéma comme vecteur de scandale. À la fin des années 1920, le cinéma était devenu à la fois une expérience plus stable et plus acceptable : « aller au peuple » avait perdu son danger, et le cinéma s'est inscrit dans la vie quotidienne.
L'étude retrace le long cheminement du cinéma érotique du début du XX e siècle à nos jours, principalement en France. Dépendant pendant longtemps de la littérature grivoise, libertine ou érotique, il s'en émancipe progressivement, jusqu'à atteindre son âge d'or au milieu de la seconde moitié du XX e siècle. Divers facteurs, dont le mouvement féministe, interviennent alors, d'une part pour en modifier le contenu, d'autre part pour lui assigner d'autres finalités. La fin du siècle précédent et le début du suivant voient naître un cinéma érotico-pornographique qui condense l'ensemble des ingrédients qui ont construit progressivement la structure formelle, la texture psychologique ou psychosociologique et l'esthétique de base de ce cinéma. La problématique générale met en rapport le cinéma érotique avec le foisonnement pornographique dans et hors du cinéma, les mentalités et comportements collectifs dans divers domaines, dont la sexualité, enfin les tendances majeures de l'art de l'époque.